Blues pendant les fêtes : comment l’expliquer ?
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En décalage avec son environnement
Tout, absolument tout semble pourtant avoir été pensé pour que l’on positive durant ces quinze jours. Les rues et les devantures s’illuminent, la télévision et le cinéma proposent des programmes remplis de bons sentiments. Seulement, c’est justement cette ambiance si particulière qui peut poser problème. Car lorsqu’on est soi-même un peu abattu, lorsqu’on traverse une phase de sa vie un peu compliquée, tout cela sonne particulièrement faux. On est en total décalage avec l’extérieur et notre propre mal-être est plus vif et plus douloureux que jamais. Sans compter que si l’on est seul, suite à une rupture ou à un deuil par exemple, savoir que la plupart des gens vont se retrouver en famille ravive les blessures.
La nostalgie refait surface
Envisager les fêtes différemment
Faut-il pour autant considérer cette mélancolie ou cet agacement comme une fatalité ? Et se résigner, année après année, en espérant que cette période passe le plus vite possible ? Pas forcément. On peut aussi y voir le signe qu’il est peut-être temps de changer notre façon de concevoir et de vivre ces fêtes. D’ailleurs de plus en plus de personnes ne se forcent plus à passer Noël dans une famille où ils ne se sentent pas bien, où certaines discussions heurtent leurs convictions, insistent lourdement sur leur situation professionnelle ou sentimentale… Et il est aujourd’hui fréquent de célébrer le 24 entre amis, dans sa famille de cœur et non plus de sang. Quand on est allergique au côté commercial de tout ça, pourquoi ne pas passer le réveillon en tant que bénévole dans une association ? C’est une belle façon de célébrer l’esprit de Noël, sous le signe de la solidarité.
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