Disputes entre frères et sœurs : à prendre très au sérieux
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Les conflits au sein de la fratrie sont trop souvent considérés comme un phénomène « normal ». Or, ils ne sont pas sans conséquences pour les enfants.
Ces disputes, tant qu’elles restent dans les limites d’une confrontation saine entre des tempéraments différents, ne posent pas de réels problèmes. Par contre, lorsqu’elles prennent une tournure agressive, les choses peuvent évoluer dans un sens très négatif. Les parents, comme les professionnels de l’enfance, doivent en être conscients et, à défaut d’avoir pu l’éviter, ne pas laisser la situation s’envenimer, estime cette équipe de psychologues de l’université du New Hampshire.
Une détresse psychologique
Leur étude a porté sur quelque quatre mille enfants, avec analyse des cas de violence physique et/ou psychologique entre frères et sœurs. Le résultat montre que ceux qui ont subi ces faits durant l’année écoulée manifestent une détresse psychologique (angoisse, mal-être général, sensation de « boule dans le ventre »…) bien plus marquée que les autres, et ceci qu’il s’agisse de jeunes enfants ou d’adolescents et quel que soit le type d’agression dont ils ont été l’objet.
Répétons-le : on ne parle pas ici d’une prise de bec occasionnelle, mais d’un climat de tension qui se traduit par des violences, à des degrés et à des fréquences très divers d’ailleurs. Au demeurant, les auteurs considèrent qu’il n’en faut pas énormément pour que survienne cet impact psychologique. L’agressivité dans la fratrie doit donc être abordée avec beaucoup de sérieux, et il serait utile de fournir aux parents des outils pour les aider à gérer ces conflits.
Dernière mise à jour: août 2013
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