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Comment la pollution attaque le cerveau
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L’exposition à un environnement pollué s’accompagne d’effets insidieux sur le cerveau, notamment en provoquant des mini-accidents vasculaires (AVC).
En cause : les particules fines (PM2.5), en suspension dans l’air et dont on a bien cerné les risques pour la santé (cardiaque et respiratoire, en particulier). Ici, une équipe américaine (Beth Israel Medical Center, New York) montre un impact à long terme sur le cerveau.
L’étude a porté sur un millier de seniors, dont on a déterminé le degré d’exposition à la pollution en croisant ensuite ces données avec les résultats d’un examen cérébral. La conclusion des chercheurs est assez inquiétante, et ceci sur deux points : globalement, une exposition élevée aux particules fines est associée à un volume cérébral réduit (atrophie cérébrale) et à une probabilité plus forte de présenter des accidents vasculaires cérébraux dits « silencieux » (mini-AVC).
« Nos travaux suggèrent que la pollution de l’air entraîne des effets insidieux sur la structure du cerveau, dont elle pourrait accélérer le vieillissement et causer des dommages pouvant favoriser le développement d’une démence », indiquent les spécialistes.