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Que faut-il savoir sur la rectoscopie (proctoscopie) ?
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Voir aussi l'article : Hémorroïdes : causes, symptômes, traitements
Comment se déroule une rectoscopie ?
- La rectoscopie est sûre et bien tolérée. Elle ne nécessite pas d'anesthésie et le patient peut rentrer chez lui directement après l'examen.
- Pendant la durée de l’examen, le patient est agenouillé sur la table ou couché en position latérale sur la gauche. Le médecin, proctologue ou gastro-entérologue, étudie l’anus et l’examine au besoin un court instant avec le doigt.
- Ensuite, il introduit le proctoscope (un tube rigide qui contient un système de visualisation), après avoir au préalable lubrifié le canal anal avec un peu de lubrifiant pour éviter que la peau de l’anus se déchire. Cet accident ne se produit que très rarement.
- Si le médecin détecte quelque chose d'anormal, il retire un petit morceau de tissu. Des examens complémentaires détermineront ce dont il s’agit exactement. Cette biopsie n’est pas douloureuse en soi, mais elle peut entraîner une perte de sang. Le résultat de l'analyse anatomo-pathologique sera discuté avec le patient, et le cas échéant, d'autres examens et d'autres interventions (médicale ou chirurgicale) seront nécessaires.
- La proctoscopie dure généralement entre cinq et dix minutes. Il est toutefois évident que si le médecin entame directement un traitement, l'examen durera plus longtemps.
Que se passe-t-il en cas de dépistage de polypes ?
Si le médecin détecte des polypes (excroissances en forme de champignon), il les enlève sur-le-champ. Cette intervention, appelée polypectomie, s’effectue en plaçant une boucle de fil métallique autour du polype pour l’enserrer à la manière d’un lasso.
Le médecin utilise un courant électrique branché sur le fil pour couper le polype et coaguler les vaisseaux sanguins.
Les polypes retirés sont ensuite soigneusement examinés, afin de détecter la présence de cellules suspectes. Il existe toujours un petit risque d’hémorragie lors de l’ablation de polypes (dans environ 1% des cas). Cette hémorragie peut survenir jusqu’à 14 jours après le traitement.
Voir aussi l'article : Polypes du côlon : les facteurs de risque
Les hémorroïdes
Si les hémorroïdes saignent ou ont saigné, elles seront traitées. Le procédé consiste à aspirer la veine hémorroïdaire dans un petit cylindre, puis à poser une ou deux bandes élastiques à la base de la varice hémorroïdaire. Ceci provoque une strangulation de la veine qui va se nécroser et se détacher après une ou deux semaines.
Cette opération est quasiment indolore, même si de vives douleurs peuvent survenir dans la foulée de l’intervention. Les analgésiques soulagent, mais si la douleur persiste ou devient trop sévère, il est recommandé de prendre contact avec le médecin.
Les hémorroïdes peuvent également être traitées à l’aide d’une lumière infrarouge, qui fait en sorte que l’hémorroïde flétrisse.
Voir aussi l'article : Intestins : la capsule à avaler qui détecte les polypes
La préparation
Un lavement est recommandé une heure avant l'examen, afin que la dernière partie du gros intestin soit parfaitement propre. Le lavement peut être complété par la prise d'un laxatif la veille.
- Il peut être conseillé de suspendre la prise de médicaments qui ont une influence sur la coagulation.
- L’ablation des polypes présente un risque d'infection. Certains patients seront placés sous antibiotiques, notamment ceux qui souffrent d’une anomalie de la valve cardiaque ou qui portent une prothèse (de genou, par exemple).
Voir aussi l'article : Cancer rectal : une réaction très tardive avant 50 ans