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Fatigue chronique : des nouvelles pistes
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Le syndrome de fatigue chronique recèle bien des inconnues, en particulier en ce qui concerne les causes de cette maladie. Voici quelques nouveaux éléments.
Ils sont le résultat de l’analyse des dossiers médicaux de quelque 6.000 patients diagnostiqués dans des services spécialisés norvégiens. L’analyse statistique montre d’abord que les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes, alors que l’on constate que deux tranches d’âge paraissent plus à risque : entre 10 et 19 ans et entre 30 et 39 ans. Comme l’explique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine), « la prépondérance du diagnostic chez les femmes autorise à penser que les hormones prendraient part à l’affection ».
De fait, chez les filles comme chez les garçons, la puberté et les quelques années qui suivent constituent des moments à vulnérabilité particulière pour le début de plusieurs maladies, notamment auto-immunes et psychiatriques. Par ailleurs, la période entre 30 et 39 ans est celle des grossesses et de leurs suites, avec les modifications hormonales brutales qui leur sont liées, et un éventuel impact sur le système nerveux.
C’est une piste, mais qui n’écarte certainement pas l’hypothèse auto-immune (le système immunitaire est perturbé et se retourne contre l’organisme), à la suite d’un dérèglement consécutif à une infection. Les deux pics d’âge pourraient être liés à une première exposition à un agent infectieux pendant l’adolescence (premier pic), suivie par la réactivation d’une infection latente (second pic). Cette réactivation pourrait être favorisée par un choc, un stress chronique ou une grossesse.
Beaucoup de conditionnels donc, avec de nombreuses question en suspens sur une maladie qu’entourent pour l’instant plus de zones d’ombre que de certitudes, conclut en substance le Dr Péluchon.