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Soulever des poids constitue un exercice très bénéfique en prévention du syndrome métabolique.
Cet état désigne une conjonction de facteurs de risque de diabète ou de trouble cardiovasculaire. Il existe aujourd’hui un consensus pour parler de syndrome métabolique lorsqu’au moins trois des problèmes suivants sont rencontrés (d’autres critères peuvent être ajoutés) :
• une hypercholestérolémie (avec un faible taux de HDL, le « bon » cholestérol, et/ou trop de triglycérides),
• une hypertension,
• un excès de poids (en particulier une obésité abdominale),
• une hyperglycémie.
Ces chercheurs de l’University of North Florida ont examiné des données spécifiques recueillies à l’occasion d’une étude antérieure, qui avait regroupé quelque 6.000 personnes (hommes et femmes confondus). Ils ont croisé les informations concernant la pratique d’une activité physique intégrant (de manière régulière) le soulèvement de poids et les cas de syndrome métabolique.
Résultat : un risque diminué de 37% dans le groupe « haltères », par rapport à ceux qui n’en font jamais. L’explication ? Elle tiendrait à l’effet protecteur des exercices de résistance, accentué par un renforcement de la force et de la masse musculaires. Les chercheurs recommandent donc d’intégrer les poids dans les programmes individuels d’activité physique, sachant que les femmes et les seniors sont les moins séduits par ces exercices.
[Source : Journal of Strenght and Conditioning Research]
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