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Grossesse : une protection héritée de... l'Homme de Néandertal
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Une femme de type européen sur trois aurait hérité d'une variante génétique de l'Homme de Néandertal (Néandertaliens), avec alors un effet protecteur pour la femme enceinte, moins susceptible de connaître une fausse couche et des saignements en début de grossesse.
Les Néandertaliens ont vécu en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale jusqu'à environ 30.000 ans avant notre ère. Contemporains de l'Homme moderne (Homo Sapiens), des échanges de gènes se sont produits lors d'interactions sexuelles.
Des chercheurs allemands (Institut Max Planck) et suédois (Institut Karolinska) ont examiné en profondeur l'un de ces variants génétiques, qui code pour les récepteurs de la progestérone, une hormone au rôle important lors du cycle menstruel et de la grossesse, en particulier aux premiers stades. Les chercheurs ont examiné les données génétiques de 244.000 femmes d'origine européenne.
Un utérus mieux préparé
Une première découverte indique que près d'une femme sur trois porte une variante d'un gène transmis par les Néandertaliens, et que chez elles, ceci induirait un risque significativement réduit de fausse couche et de saignements au début de la grossesse. Ces femmes présenteraient plus de récepteurs de la progestérone, seraient donc plus sensibles à cette hormone sexuelle, avec alors un utérus mieux préparé pour l'implantation d'un ovule fécondé.
Des effets d'autres gènes néandertaliens ont été trouvés chez l'Homme moderne, notamment sur l'immunité, la couleur de la peau et le métabolisme. Mais toutes les contributions génétiques des Néandertaliens ne sont pas bénéfiques. Par exemple, certains gènes néandertaliens semblent être impliqués dans le développement de troubles de l'alimentation, de l'accumulation de graisse autour des organes, de l'arthrite et de la schizophrénie.
Voir aussi l'article : Fausse couche : la faute aussi aux spermatozoïdes