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Faut-il craindre l’hépatite E ?
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Bien moins connue que l’hépatite A, B ou C, l’hépatite E est pourtant relativement fréquente dans les pays industrialisés. Une bonne cuisson des aliments, en particulier le porc, est importante.
Le virus de l’hépatite E est surtout connu comme une cause répandue d’hépatite aiguë (inflammation du foie) en Afrique et en Asie. Cependant, rappelle la revue médicale Prescrire, au cours de ces dernières années, la circulation de ce virus est apparue fréquente, aussi, dans les pays occidentaux. Et les cas ne sont pas « importés », puisqu’une étude réalisée en France en 2013 a montré que moins de 1% des patients infectés avaient séjourné dans une zone endémique, à l’étranger, au cours des trois mois avant le diagnostic.
L’infection par le virus de l’hépatite E est souvent asymptomatique. Quand des symptômes sont présents, ils apparaissent deux à dix semaines après le moment de l’infection : fièvre, fatigue, nausées, vomissements, douleurs abdominales, jaunisse, perte d’appétit… En règle générale, l’infection aiguë évolue spontanément de manière favorable en quatre à six semaines. Il reste que la maladie peut être grave, soit – mais cela est rare – en provoquant une hépatite fulminante, soit en évoluant vers une hépatite chronique. Les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées sont spécifiquement à risque d’évolution défavorable.
Dans les pays occidentaux, poursuit Prescrire, l’infection est principalement liée à la consommation d’aliments contenant le virus : porc cru ou peu cuit (en particulier le foie), notamment dans certains produits de charcuterie, viande de sanglier et de cerf, huîtres et moules… La prévention passe par une cuisson à cœur, quand c'est possible, des aliments susceptibles de contenir le virus.