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Hypertension : moins de sel, mais plus de protéines !
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Les patients hypertendus doivent réduire leur consommation de sel au minimum nécessaire, mais aussi veiller à des apports suffisants en protéines.
Certaines études ont suggéré que les protéines pouvaient avoir des effets bénéfiques sur la pression artérielle et les événements cardiovasculaires. Cependant, indique le Dr Catherine Watkins (Journal international de médecine), « les résultats prêtent actuellement à discussion ». Si un consensus a été dégagé concernant le sel, c’est encore loin d’être le cas pour les apports protéiniques. Une équipe française (Hospices civils et université de Lyon) a suivi pendant dix ans un groupe d’un millier de patients hypertendus, avec une fonction rénale intacte. Ils étaient âgés de 32 à 58 ans (moyenne de 45 ans). La consommation de protéines a été évaluée par analyse d’urine (dosage de l’urée).
Que constate-t-on ? Des apports protéiniques élevés sont associés à une réduction de la mortalité prématurée, globale et d’origine cardiovasculaire. Par contre, aucun lien n’a été établi avec l’accident vasculaire cérébral (AVC). La consommation normale ou élevée de protéines bénéficie en particulier aux patients moins âgés, en cas de faibles apports en sel, en l’absence d’athérosclérose de l’aorte et/ou sans antécédent cardiovasculaire. Chacun de ces paramètres intervient, isolément ou par accumulation. Comme l’explique le Dr Watkins, « cette étude incite à compléter les règles d’hygiène de vie prodiguées aux patients présentant une hypertension artérielle essentielle : réduire les apports en sodium, consommer le moins possible d’alcool, pratiquer une activité physique régulière… et veiller à des apports protéiques normaux ou élevés, dans les limites du raisonnable bien entendu ».