- dossierEndométriose : quels sont les symptômes les plus fréquents ?
- dossierLe secret d’une sexualité épanouie se passe entre vos deux oreilles
- dossierBien faire l’amour : les douze commandements selon deux sexologues
- dossierEjaculation précoce : quelles solutions ?
- video Vidéo - 8 questions très simples sur l'orgasme à une sexothérapeute
Gonorrhée, syphilis et chlamydia : en souffrez-vous sans le savoir ?
news
Le nombre d'infections (maladies) sexuellement transmissibles (MST - IST) augmente de manière alarmante, en Belgique comme ailleurs dans le monde, en particulier les cas de chlamydiose (chlamydia), de gonorrhée et de syphilis. Or, le diagnostic est souvent posé trop tardivement.
Dans une nouvelle directive, le Centre fédéral belge d’expertise des soins de santé (KCE) recommande aux médecins généralistes de traiter leurs patients de manière plus proactive. La chlamydiose est surtout diagnostiquée chez les jeunes femmes et elle représente la moitié des nouvelles IST. La gonorrhée (mieux connue sous le nom de « chaude-pisse ») et la syphilis surviennent plus souvent chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Ces maladies peuvent ne pas manifester de symptômes pendant une longue période, avec alors un risque réel qu'elles soient diagnostiquées tardivement. Les personnes infectées ne sont donc pas toujours traitées correctement et elles risquent de développer des complications sévères, et de transmettre l'infection à leur partenaire sexuel. Le traitement de ces maladies repose sur l'administration d'antibiotiques.
Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) recommande aux médecins d'évoquer ouvertement avec tous leurs patients les facteurs de risque associés à la sexualité. En cas de doute, le praticien discutera de l'opportunité de réaliser une analyse de sang. Les patients infectés doivent recevoir sans tarder un traitement approprié et les partenaires sexuels, anciens et actuels, devraient être informés de la situation.