dossier Le syndrome de la queue de cheval est dû à la compression d’un nerf situé dans le bas de la colonne vertébrale. Il provoque des douleurs dans le bas du dos, une perte de sensation au niveau des parties génitales et des troubles moteurs. Si le syndrome n’est pas opéré dans les 24 heures, certains symptômes peuvent devenir irréversibles (incontinence, impuissance, troubles moteurs, paralysie, etc.)
© Getty Images - La queue-de-cheval (ou cauda equina en latin) est le nom donné aux racines nerveuses situées dans le bas de la colonne vertébrale (en dessous de la 1ère lombaire) et dont l'aspect fait penser à une crinière de cheval.
Le syndrome de la queue de cheval est une maladie rare mais grave. Cette affection survient lorsque les racines nerveuses situées au bas de la moelle épinière (L2 à L5) sont comprimées ou endommagées.
Cet ensemble de terminaisons nerveuses, aussi appelée cauda equina en latin, assure la transmission des signaux entre le cerveau et les membres inférieurs et les organes du bassin. Ils permettent de bouger et de ressentir les sensations dans les jambes et aux alentours de la vessie.
Lorsqu’une compression survient, le fonctionnement des nerfs est perturbé et des symptômes apparaissent. Il s’agit d’une urgence médicale. Une intervention chirurgicale précoce permet de prévenir des dommages nerveux irréversibles (paralysie, incontinence, impuissance). Il est donc important de pouvoir reconnaître les symptômes d’alerte pour éviter l’invalidité.
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La compression des nerfs est la plus souvent causée par une hernie discale lombaire.
D’autres causes possibles incluent :
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L’intensité des symptômes du syndrome de la queue de cheval est variable. Il peut être difficile d’identifier les signes d’alerte car certains peuvent apparaître lentement. Si vous présentez l'un de ces symptômes, consultez immédiatement votre médecin :
Si vous ressentez une combinaison de ces symptômes, notamment des modifications soudaines du contrôle de la vessie ou des intestins, consultez immédiatement un médecin.
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Tout retard dans la prise en charge du syndrome de la queue de cheval peut entraîner des lésions nerveuses permanentes.
Pour établir un diagnostic, les médecins réalisent un examen clinique et utilisent généralement une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une myélographie par tomodensitométrie (myélo-TDM) si l’IRM n’est pas réalisable.
En cas de confirmation du syndrome, une intervention chirurgicale immédiate (laminectomie) est nécessaire pour soulager la pression exercée sur les nerfs. Une opération réalisée dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des symptômes offre les meilleures chances d’éviter des complications à long terme.
Après la chirurgie, la récupération d’une personne dépend de la cause de la compression du nerf et de la rapidité avec laquelle elle a été traitée. Chacun guérit à son propre rythme. Il faudra parfois plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années, avant de retrouver le contrôle de votre vessie ou de vos intestins.
Sans traitement, le syndrome de la queue de cheval peut entraîner une paralysie complète des membres inférieurs. Un retard dans la prise en charge peut également laisser des séquelles permanentes aux nerfs ou retarder la récupération.
Parmi les complications les plus fréquentes, on retrouve :
Si vous remarquez des signes d’alerte évocateurs d’un syndrome de la queue de cheval, n'hésitez pas à vous rendre aux urgences.
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