- dossierMon nombril sent mauvais : pourquoi cette odeur et que faire ?
- dossierEnfant malade : on l’envoie à l’école ou pas ?
- dossierDDM et DLC : quels aliments peut-on encore manger après la date de péremption ?
- dossierPeau sèche : conseils pour une douche ou un bain qui n’abîme pas la peau
- dossierLe danger du manteau dans le siège-auto
Bébés : prudence avec les lingettes et les laits de toilette
news
La présence de substances potentiellement nocives a été mise en évidence dans une série de produits d’hygiène pour bébés.
Des résultats « accablants », « alarmants », indique l’association française des consommateurs UFC-Que Choisir. La publication de ces analyses a fait grand bruit. Mais à partir de là ?
Revenons d’abord sur ces tests, qui ont concerné des marques très connues de lingettes et de laits de toilette vendus en grandes surfaces. Le commentaire d’UFC-Que Choisir résume le constat : « Comment ne pas s’indigner que des fabricants saturent leurs produits de molécules allergisantes, d’antibactériens ou d’antioxydants toxiques voire perturbateurs endocriniens, surtout lorsque ces produits sont destinés à une population particulièrement vulnérable : les bébés ? Notre enquête montre que ces produits sont omniprésents ».
Les conseils aux parents :
• ne pas se fier aveuglément « aux étiquetages faussement rassurants » (hypoallergénique, testé sous contrôle dermatologique…)
• l’absence de rinçage après l’application de ces produits (plusieurs fois par jour et souvent sur une peau irritée) a pour effet de prolonger le temps de pénétration
• réfléchir à deux fois « avant de recourir à ces facilités cosmétiques » plutôt qu’à la solution la plus sûre : l’eau et le savon doux (rincé), et n’utiliser ces produits que lorsqu’il n’y a pas moyen de faire autrement
UFC-Que Choisir lance un appel aux autorités européennes, afin qu’elles renforcent la réglementation sur ces produits et demande aux fabricants de prendre l’initiative d’éliminer ces composés de toutes leurs marques (c’est déjà le cas pour certaines d’entre elles).