news
Tabac, alimentation, sédentarité, mental... : les facteurs de risque santé influencent évidemment l’espérance de vie. Mais quels sont ceux dont l’effet est le plus négatif en termes de longévité, et à quel point ?
Une équipe finlandaise (Institut national de la santé et du bien-être) a procédé à une étude de très large ampleur, puisque ces données portent sur quelque 40.000 personnes âgées de 25 à 74 ans suivies pendant plusieurs décennies. Une trentaine de facteurs de risque santé ont été pris en considération, que l’on peut répartir en quatre grands groupes : évolution sociodémographique et antécédents médicaux, style de vie, satisfaction dans l’existence, facteurs de risque biologiques.
Quels points clés peut-on retenir ?
• L’influence la plus importante sur la longévité est attribuée au tabagisme. Ainsi, à l’âge de 30 ans, un gros fumeur présente une espérance de vie réduite de près de 7 ans par rapport à un non-fumeur.
• Le diabète intervient aussi de manière très significative (6 ans).
• L’alimentation est importante : une forte consommation de fruits et de légumes augmente l’espérance de vie de 2 à 2,5 ans. A contrario, la sédentarité (manque d’activité physique) réduit la longévité dans les mêmes proportions.
On observe aussi une influence du mental : les personnes qui qualifient de manière particulièrement négative leur satisfaction dans l’existence voient leur espérance de vie baisser de près de 3 ans.
Il s’agit évidemment de moyennes, qui présentent un intérêt majeur selon les chercheurs : « Notre modèle d’estimation des années perdues en fonction des facteurs de risque pourrait être utilisé pour inciter à des changements de comportement », puisque l’effet est clairement quantifié, ce qui devrait davantage « parler ».
Voir aussi l'article : Régime méditerranéen : 2 ans de vie en plus
 |
 |
