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Plus on est en forme, plus on brûle facilement de la graisse
news En raison de leurs caractéristiques métaboliques, certaines personnes brûlent « naturellement » davantage de graisse, alors que ce mécanisme est moins optimal chez d’autres. Toutefois, le fait d’être en bonne forme physique contribue à accentuer le processus.
Le métabolisme de base (métabolisme basal) diffère selon les individus. Il correspond aux besoins énergétiques incompressibles nécessaires au fonctionnement basique de l’organisme (cœur, cerveau, respiration, température corporelle…). Ce métabolisme de base varie en fonction du sexe, de l’âge, de la taille ou du poids, et il est complété par deux autres types de métabolisme : le métabolisme post-prandial (la dépense calorique consécutive à un repas : manger consomme de l’énergie) et le métabolisme de l’exercice (la dépense calorique consécutive à un effort physique ou mental).
Activité physique + alimentation équilibrée
Un autre élément intervient : le pourcentage de masse grasse et de masse musculaire, puisqu’à poids égal, les graisses consomment moins d’énergie que les muscles. Ceci contribue à expliquer que la pratique régulière d’une activité physique augmente le métabolisme de base, et souligne aussi l’importance d’une alimentation équilibrée.
Dans ce contexte, une équipe britannique (université de Bath) a évalué la combustion des graisses chez des personnes en bonne santé générale, âgées de 20 à 60 ans. Les chercheurs ont examiné les paramètres du mode de vie et des facteurs biologiques, puis ils ont soumis les participants à des tests sur vélo stationnaire. Des prélèvements de graisse et de tissu musculaire ont permis d’analyser une série de processus moléculaires impliqués dans le métabolisme (notamment l’action de certaines protéines).
Une aide à la perte de poids
L’enseignement le plus important à retenir de cette étude, c’est que plus on est en bonne forme (associée à une activité physique régulière), plus l’organisme brûle des graisses lors d’un effort, et cette observation est encore plus marquée chez les femmes. Ceci rejoint les résultats d’autres travaux, qui ont montré que l’exercice régulier augmente le métabolisme de base, et donc la consommation d’énergie (calories). Dans le prolongement, on peut donc supposer que ces processus contribuent à la gestion du poids, même si le critère fondamental sur ce plan, c’est que pour ne pas grossir (ou pour maigrir), les apports caloriques doivent être équivalents (ou inférieurs) à la dépense.
Et attention aux régimes amaigrissants drastiques : le corps se place alors en « état d’alerte famine », avec une baisse du métabolisme de base en réaction de survie. Puis, quand on arrête le régime, il faut beaucoup de temps pour que le métabolisme reparte à la hausse, ce qui explique la reprise fréquente de poids (l’effet yo-yo). Priorité donc à une alimentation réfléchie, suffisamment abondante mais avec des produits moins caloriques (graisse, sucre…), complétée par une activité physique régulière.
Voir aussi l'article : Graisse : il vaut mieux aux fesses et aux cuisses qu’au ventre