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Le fait de rester fidèle à un même praticien, surtout s’il s’agit du médecin généraliste, est associé à un risque réduit de mortalité prématurée.
Une équipe britannique (université d’Exeter) a passé en revue la littérature médicale consacrée à la notion de « continuité des soins ». Elle a retenu vingt-deux études considérées comme suffisamment « solides », et réalisées dans des pays aux cultures et aux systèmes de santé différents. Les résultats de la plupart d’entre elles rapportent une réduction « significative » du risque de mortalité prématurée (toutes causes confondues) parmi les patients fidèles à leur médecin, qu’il soit généraliste (surtout) ou spécialiste.
Pour expliquer cela, les chercheurs renvoient à des paramètres comme la satisfaction du patient, une meilleure prise en compte des messages de prévention, un suivi plus étroit (dépistage et soins), ainsi qu’une plus forte adhésion aux traitements. Et au bout du compte, « si la médecine connaît des avancées techniques formidables, les facteurs interpersonnels restent déterminants », concluent les chercheurs.
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