- dossierComment reconnaître un manipulateur ?
- dossierLe secret d’une sexualité épanouie se passe entre vos deux oreilles
- dossierQu’est-ce qui est considéré comme de l'infidélité émotionnelle ?
- dossierQuelles solutions pour se libérer d’une addiction aux écrans ?
- dossierSouffrez-vous d’une addiction aux réseaux sociaux ? Symptômes.
Apprendre à mieux se connaître pour mieux vivre ensemble
news
Assez naturellement, nous faisons preuve de plus d'empathie pour les membres de notre « cercle » que pour les inconnus : un peu mieux se connaître modifie sensiblement la donne.
Cette équipe de l’université de Zurich a constitué deux groupes : l’un composé de Suisses, l’autre de personnes originaires des Balkans. L’expérience a consisté à appliquer des électrochocs (modérés...) sur les mains de chacun d'entre eux, et sous les yeux des membres de leur groupe ou de l’autre groupe. Les participants pouvaient arrêter la séance à tout instant en versant une certaine somme d’argent. L’activité cérébrale a été analysée pendant ces séquences.
La première phase montre que l’empathie – je paie pour qu’il ne souffre plus - est globalement plus forte lorsqu’un membre de son propre groupe est placé dans une situation douloureuse. Ceci est confirmé sur le plan neurobiologique par la réaction d’une zone particulière du cerveau, le cortex insulaire antérieur, que l’on sait être impliqué dans les comportements sociaux, les processus émotionnels et… l’empathie. Dans un second temps, des rencontres ont été organisées entre les membres des deux groupes pour qu’ils fassent connaissance. Ensuite, l’expérience des électrochocs a été répétée.
Et que constate-t-on ? Le simple fait de se rencontrer, de se parler, augmente le degré d’empathie à l’égard de l’autre groupe, et à nouveau, ceci est vérifié par les signaux du cortex insulaire antérieur. Les chercheurs expliquent donc que quelques interactions sociales positives sont suffisantes pour moduler l’empathie. Ils concèdent que les conditions dans lesquelles cette étude a été réalisée sont particulières, et elles ne peuvent prétendre refléter « la vie réelle », mais ils estiment néanmoins que le fait de connaître un peu mieux « l’autre » peut beaucoup changer le regard qu’on lui porte.