- dossierComment reconnaître un manipulateur ?
- dossierLe secret d’une sexualité épanouie se passe entre vos deux oreilles
- dossierQu’est-ce qui est considéré comme de l'infidélité émotionnelle ?
- dossierQuelles solutions pour se libérer d’une addiction aux écrans ?
- dossierSouffrez-vous d’une addiction aux réseaux sociaux ? Symptômes.
Divorces : pourquoi ces pics en mars et en août ?
news
Aux Etats-Unis, les demandes de divorce connaissent un pic significatif et récurrent à deux moments de l’année : à la charnière entre l'hiver et le printemps et à la fin des vacances d’été.
Ce qui est surtout intéressant dans cette enquête (université de Washington), ce sont les hypothèses qui tendent à expliquer ces pics, observés année après année depuis 2001 (date de début du suivi), et qui peuvent être extrapolées, en tout ou en partie, à d'autres régions du monde.
• Concernant le mois de mars, les chercheurs avancent deux explications. La première porte sur les fêtes de fin d’année (en tenant compte des quelques semaines qui précèdent et qui suivent) : la période, en quelque sorte « sacralisée » à titre personnel et familial, est considérée comme peu propice aux démarches formelles en vue d’un divorce. Néanmoins, second point, il s’agit aussi d’un moment où l’on prend des décisions (les « résolutions »), et le temps que les choses s’organisent (avocat, questions financières, garde des enfants…), il n’est pas surprenant que l’introduction de la demande survienne deux ou trois mois après le début de l’année.
• Pour le mois d’août, les chercheurs indiquent que les vacances d’été peuvent être considérées comme porteuses d’espoir, peut-être de réconciliation dans le couple, mais ces attentes sont souvent marquées par la déception. La demande de divorce pourrait intervenir en septembre ou en octobre, sauf qu’il est possible que la perspective de la rentrée des classes accélère le processus.
Il est aussi question, à la fois pour mars et pour août, d’un regain d’énergie et de détermination associé au printemps et à l’été. Dans un premier temps, les chercheurs ont observé ces pics en réalisant une étude dans l’Etat de Washington, étude qui portait en fait sur l’influence de la crise économique dans les relations de couple. Ils ont ensuite voulu vérifier si le même processus était identifié ailleurs, dans des Etats qui disposent d’une législation similaire en matière de divorce mais qui diffèrent sur le plan démographique et économique. Et ils constatent que le phénomène est constant, par exemple en Floride et dans l’Arizona (qui ont particulièrement souffert de la crise de l’immobilier) ou dans l’Ohio (qui bénéficie d’un taux d’emploi plus élevé que la moyenne US)…