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Longévité : votre réseau social vous protège-t-il ?
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De plus en plus d’éléments soutiennent que le réseau social constitue un paramètre important de la santé physique et mentale. Mais de quel réseau parle-t-on ?
Question : dans quelle mesure le nombre et la nature des contacts sociaux modulent-ils leur influence sur la bonne santé et la longévité ? Une équipe finlandaise (université d’Helsinki) a évalué cette association à la lumière des caractéristiques du réseau social, singulièrement en termes d’intensité des liens, selon qu’ils étaient faibles ou étroits.
Le suivi (16 ans en moyenne) a concerné quelque 30.000 adultes, soumis à une enquête détaillée et exhaustive pour définir l’amplitude et l’étroitesse des liens sociaux. Que constate-t-on ?
• Un réseau social peu développé (< ou = 10 membres) a été associé à une mortalité prématurée un peu plus élevée par rapport à un réseau plus étoffé (= ou > 21 membres).
• Le risque de mortalité précoce est le plus élevé en cas de réseau social particulièrement étriqué, avec un petit nombre de contacts étroits (< ou = 2 membres) et faibles (< ou = 5 membres).
• Un degré de protection « significatif » contre la mortalité prématurée est observé avec un grand nombre de contacts étroits et un petit nombre de contacts faibles.
• On ne constate pas de surmortalité prématurée en cas de combinaison entre un petit nombre de contacts étroits et un grand nombre de contact d’intensité faible.
Le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine) commente : « La communication entre individus peut se définir en termes de qualité et de quantité. Si les contacts étroits semblent capitaux, il ne faut pas pour autant négliger le nombre de liens dits faibles, si l’on en juge d’après les résultats de cette étude ». A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, souvent caractérisés par une prédominance de contacts faibles, cet élément ne manque certainement pas d’intérêt.