Nourriture : pourquoi il faut bien surveiller les enfants difficiles
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Les jeunes enfants qui « bloquent » de manière chronique sur l’alimentation sont plus susceptibles de souffrir de troubles émotionnels.
Une équipe américaine (université Duke) a analysé le profil psychologique de quelque 3.500 enfants représentatifs de la population des 2 à 6 ans. Leur attention s’est surtout concentrée sur les plus réticents face à la nourriture. « Il ne s’agit pas de ceux qui refusent de temps en temps de manger des brocolis », explique l’un des chercheurs, cité par Le Généraliste. « Ce sont les enfants qui font tellement la fine bouche que ce comportement extrême peut affecter leur santé, leur croissance et les relations avec leurs parents ».
L’étude montre que les enfants qualifiés de (très) difficiles s’exposent à un risque « nettement » plus élevé de présenter des problèmes émotionnels, en particulier dépressifs et anxieux. Il est donc important de surveiller de près leur évolution. D’ailleurs, les cas les plus sévères relèvent d’un nouveau trouble psychologique, appelé « Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder » (trouble de l’évitement / de la restriction de la consommation de nourriture). Comme l’explique Le Généraliste, « certains de ces enfants pourraient bénéficier de thérapies visant, entre autres, à démythifier les aliments sources d’anxiété ».
Voir aussi l'article : Apprendre à son enfant à bien manger