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Ejaculation féminine et femme fontaine : on parle de quoi ?
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Les deux notions sont souvent confondues. Pourtant, l’éjaculation féminine et le phénomène de « femme fontaine » reposent sur des mécanismes différents. Qu’est-ce qui les distingue ?
Comme l’explique Le Figaro, « les femmes fontaines sont longtemps restées un mystère pour la communauté scientifique », alors que l’éjaculation semblait réservée aux hommes. Des recherches récentes permettent de mieux comprendre ces processus.
• L’éjaculation féminine. Elle est associée à la « prostate » de la femme, en fait des glandes situées le long de l’urètre (qui relie la vessie à la vulve), appelées glandes para-urétrales ou glandes de Skene. Ces glandes sécrètent un fluide ensuite émis par deux petits orifices situés de chaque côté du méat urinaire. Ce liquide présente les mêmes caractéristiques que le liquide prostatique masculin, avec une composition proche du liquide pré-éjaculatoire chez l’homme. Mais les quantités expulsées sont beaucoup plus faibles chez la femme : au maximum un millilitre de liquide, qui passe inaperçu car il se perd dans les sécrétions vaginales. Si on parle d’éjaculation féminine, c’est parce que le liquide est expulsé de manière réflexe quand l’excitation est forte.
• La femme fontaine. Tout se passe dans la vessie. Même vide au départ, elle se remplit rapidement pendant l’excitation sexuelle avec de l’urine très diluée et des sécrétions des glandes de Skene. Ce remplissage serait dû à la combinaison entre l’effort physique et l’excitation sexuelle, avec une augmentation du rythme cardiaque, provoquant une circulation et une filtration accélérée du sang. La puissance d’expulsion du liquide est liée à l’orgasme et au « lâcher prise » : certaines femmes parviennent à contrôler le phénomène, d’autres en sont incapables, le jet peut prendre la forme d’une petite cascade ou d’une évacuation puissante…
Ajoutons que dans un cas comme dans l’autre, cela ne signifie pas forcément que la femme ressent un « super orgasme ».