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Les adolescents se masturbent davantage que les jeunes filles et commencent plus tôt. Selon une étude néerlandaise, environ 68% des garçons âgés de 14 à 15 ans disent se masturber contre 31% des jeunes filles.
A l'âge adulte, la proportion tend à s'équilibrer. La recherche montre que ± 95 % des hommes et ± 80 % des femmes se masturbent régulièrement. Selon l'étude flamande Sexpert datée de 2013, les hommes se masturbent une à plusieurs fois par semaine, les femmes une à plusieurs fois par mois. La masturbation est également très courante au sein d'une relation de couple.
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Il n'y a rien de mal à ce que votre enfant se masturbe de temps en temps. La recherche montre que la masturbation fait partie intégrante du développement sexuel des enfants . Les enfants commencent en moyenne à se masturber vers l'âge de 12 ans. Mais de nombreux enfants disent avoir déjà testé la pratique avant cela.
Les recherches montrent que 10 % des enfants âgés de 4 à 10 ans se masturbent. C'est courant même à un plus jeune âge. Tous les bébés touchent leurs organes génitaux. Les garçons le font plus souvent. Tôt ou tard, chaque bébé remarque que tenir ses organes génitaux lui procure une sensation agréable. Cela relève de l'exploration de son propre corps plutôt que de la masturbation.
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La masturbation permet d'apprendre à découvrir son corps, à prendre confiance en soi, à maîtriser son plaisir et ses émotions, à se détendre.
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En soi, non, sauf si la pratique atteint une fréquence extrême, pathologique. Dans ce cas, un risque de blessure - par pression ou par irritation - est possible.
Chez l'homme, se masturber trop souvent peut aller jusqu'à modifier la perception du plaisir sexuel dans le cerveau. Il devient alors plus difficile d'atteindre l'orgasme dans d'autres circonstances, comme lors de rapports sexuels avec un.e partenaire. Dans le même sens, la masturbation compulsive peut également diminuer la qualité de l'érection et favoriser l'éjaculation précoce.
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En théorie, la masturbation n'expose pas aux infections sexuellement transmissibles (IST). Un faible risque existe néanmoins si les doigts ont été en contact avec des tissus, du sang ou des sécrétions contaminés par un germe.C'est particulièrement possible en cas de masturbation mutuelle avec des pathologies telles que l'herpès génital, le papillomavirus humain (HPV) et la syphilis.
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Il n'y a rien de mal à se masturber lorsqu'on est en couple. La masturbation ne signifie pas que l'attirance sexuelle pour l'autre diminue. Elle relève plutôt de ces jardins secrets que chacun cultive et qui s'inscrivent dans le cadre d'une relation parfaitement saine, à laquelle la masturbation peut d'ailleurs contribuer en atténuant certaines frustrations. Ici aussi, le souci survient lorsque la masturbation prend le pas sur la sexualité à deux, ce qui traduit alors de très probables difficultés personnelles et/ou relationnelles.
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Sources :
https://www.allesoverseks.be
https://link.springer.com
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
https://depistage.be
https://www.verywellhealth.com
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