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Sexualité : c’est quoi un « mauvais orgasme » ?
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L’orgasme n’est pas forcément synonyme d’expérience positive. La notion de « mauvais orgasme » est méconnue, et il s’agit pourtant d’une réalité même dans le cadre d’une relation sexuelle consentie.
Comme l’explique en préambule Le Figaro, le premier malentendu porte sur la conviction, surtout partagée par les hommes, qu’orgasme rime avec rapport sexuel réussi. Or, celui-ci peut être parfaitement satisfaisant sans que l’orgasme soit atteint, et le plaisir repose alors sur l’échange, la tendresse, les caresses… Ensuite, l’orgasme comme objectif nécessaire risque de mettre les partenaires sous pression, ce qui peut conduire à des déceptions et à des frustrations.
Une équipe américano-canadienne (université du Michigan et Queen’s University) a analysé plus en profondeur le concept de « mauvais orgasme » dans le cadre d’un rapport sexuel consenti. Ils rappellent que lors d’une relation contrainte, il est possible qu’une femme jouisse, ce qui risque de susciter un sentiment de culpabilité alors qu’elle n’est en aucun cas consentante : il est important de la rassurer.
Concernant les relations consenties, les chercheurs ont interrogé un millier de personnes qui avaient connu un « mauvais orgasme », et ils en dégagent deux grandes catégories, indique Le Figaro.
• Les « mauvais orgasmes » qui surviennent au cours d’un rapport consenti pour des motifs non strictement sexuels. Le ou la partenaire n’a pas réellement envie de sexe, mais le rapport est tout de même enclenché pour des raisons positives (témoigner son affection pour l’autre…) ou négatives (éviter une dispute…).
• Pendant le rapport, le ou la partenaire insiste pour que l’orgasme soit atteint, ce qui peut rendre toute l’expérience stressante, frustrante, négative.
Le Figaro commente : « En tout cas, les réponses des femmes comme des hommes confirment qu’il est simpliste et réducteur de considérer l’orgasme comme le marqueur de la satisfaction sexuelle. Des sentiments négatifs peuvent altérer la qualité de l’orgasme lors d’un rapport sexuel consensuel, en compromettant le plaisir physique ou psychologique ».
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