Partager sa vie avec une personne séropositive, c’est possible
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En Belgique, 3 personnes par jour découvrent leur séropositivité.
La stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH reste une réalité ; malgré les progrès des traitements qui empêchent aujourd’hui la transmission du VIH vers le/la/les partenaire(s) d’une personne séropositive.
Le ruban rouge en signe de solidarité
La Journée mondiale de lutte contre le sida existe depuis 1988 : dans de nombreuses villes, partout dans le monde, le 1er décembre est l’occasion de manifester sa solidarité avec les personnes séropositives et malades du sida et de dénoncer les discriminations dont sont trop souvent victimes ces personnes.
Cette journée constitue le moment idéal pour rappeler à tous que, chaque jour, de nouvelles contaminations au VIH sont à déplorer, y compris dans notre pays. Avec la lutte contre la discrimination et l’exclusion, l’information sur les risques de contamination et les moyens de se protéger reste donc une priorité pour la Plate-Forme Prévention Sida qui rappellera en particulier les notions de prévention combinée et de charge virale indétectable.
On retrouvera donc ces divers messages au travers des actions d’information et de sensibilisation organisées à Bruxelles par la Plate-Forme Prévention Sida et ses partenaires.
Le samedi 28 novembre
De 11 h à 17 h : stands d’information et distribution de rubans rouges dans la gare de Bruxelles-Nord et dans le centre commercial City 2.
Le mardi 1er décembre
De 7 h à 14 h : stands d'information et distribution de rubans dans les gares de la SNCB de Bruxelles-Nord, Bruxelles-Central, Bruxelles-Midi, Luxembourg et Etterbeek. Les associations engagées dans la lutte contre le sida vous y proposeront de porter le ruban rouge, symbole de solidarité envers les personnes séropositives, et de vous informer sur le VIH/Sida.
En fonction de l'évolution de la situation (niveau de sécurité), ces événements peuvent être déprogrammés.
La prévention combinée et la charge virale indétectable
Si le port du préservatif lors de relations sexuelles reste bien le premier moyen de protection – également contre les autres IST - il faut souligner que la notion de prévention s’est élargie et englobe également le dépistage et le traitement.
• Le dépistage régulier, et certainement après une prise de risque, permet de connaître son statut sérologique ; en cas de résultat positif, la personne peut alors bénéficier rapidement d’une prise en charge médicale et, par ailleurs, éviter la transmission du VIH par ignorance de sa séropositivité. Il faut savoir que la charge virale - la quantité de virus présente dans le sang et les sécrétions sexuelles - est particulièrement élevée dans les semaines suivant l’infection et assortie alors d’un risque important de transmission du virus.
• Le traitement rapide de la personne infectée présente l’intérêt d’agir sans délai sur la charge virale. Plus cette charge est faible, moins la personne est contaminante. C’est ainsi qu’une personne séropositive qui a un suivi médical régulier et prend correctement son traitement peut arriver à avoir une charge virale indétectable, c’est-à-dire tellement réduite qu’on n’arrive plus à la détecter dans le sang. La personne reste séropositive, mais aujourd’hui les traitements empêchent la transmission du VIH vers d’autres partenaires.
Partager sa vie avec une personne séropositive, c’est possible
Les personnes vivant avec le VIH et ayant une charge virale indétectable peuvent avoir une vie affective et sexuelle normale, d’autant que leur espérance de vie est devenue comparable à celle d’une personne séronégative. On peut donc partager la vie d’une personne séropositive, avec pour seuls risques, de faire une belle rencontre, d’être amoureux, d’avoir de merveilleux enfants, de vieillir ensemble… C’est le message de la campagne lancée par la Plate-Forme Prévention Sida à l’occasion du 1er décembre 2015.