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Hôpital : pourquoi il faut bien aérer la chambre
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Pour contribuer à limiter le risque d’infections nosocomiales, la ventilation naturelle pourrait occuper une place très intéressante.
Ces infections, par définition transmises en milieu hospitalier, posent d’énormes problèmes, que la résistance croissante des bactéries aux antibiotiques complique encore. L’hygiène des mains du personnel soignant, afin de prévenir la transmission de germes d’un patient à l’autre, de manière directe ou indirecte (par le biais du matériel de soins), représente la clé de voûte de la lutte contre ces infections. Mais cela est loin d’être suffisant.
Ces chercheurs britanniques ont procédé à une revue de la littérature médicale afin d’évaluer les stratégies de prévention anti-infectieuse reposant sur la ventilation naturelle et l’ensoleillement. Les auteurs regrettent d’abord que la « redécouverte » de techniques anciennes ne fasse pas l’objet de suffisamment d’attention, alors que la recherche du confort moderne s’est imposée, et il en va ainsi notamment du recours à la climatisation.
Les immenses fenêtres des anciens hôpitaux
Or, poursuivent-ils, certaines données montrent que le taux de renouvellement d’air dans les chambres d’hôpital – en particulier celles hébergeant des patients souffrant d’une infection respiratoire - est supérieur avec l’aération naturelle. Par ailleurs, la ventilation mécanique exige un entretien extrêmement minutieux, au risque de présenter elle-même des risques infectieux.
Quant à l’ensoleillement, et plus exactement la luminosité naturelle, il a été utilisé durant des lustres (pensons à ces établissements de soins avec d’immenses fenêtres), mais il ne suscite plus de grand intérêt scientifique, ce que les auteurs déplorent. Ils considèrent que ces techniques devraient faire l’objet de nouvelles études approfondies, pourraient être bien davantage utilisées quand les circonstances le permettent et rappellent que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) leur accorde du crédit.