Bronzage ou coup de soleil : pas de miracle, c’est dans vos gènes
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La capacité de la peau à bronzer facilement ou sa sensibilité aux coups de soleil n’est pas le fruit du hasard : tout dépend de la génétique.
Notons d’abord que même si la peau bronze « bien », il est important d’utiliser une protection solaire, en tout cas lors des premières expositions. Ensuite, rappelle cette équipe britannique (King’s College London), la sensibilité aux coups de soleil constitue un facteur de risque majeur de cancer de la peau, en particulier le mélanome malin.
Les chercheurs ont étudié le profil génétique de quelque 180.000 adultes et ils ont pu déterminer que la « capacité de bronzage » relevait de 20 loci, c’est-à-dire les emplacements d’une vingtaine de gènes. Six étaient déjà connus, quatorze nouveaux sont identifiés ici. Et des variations sur un locus en particulier (AHR/AGR3), déjà associées au mélanome malin, modulent le risque de développer la maladie via l’aptitude à bronzer.
Ce qu’il faut retenir, en fait, c’est que le risque de cancer de la peau augmente en flèche chez les personnes sensibles aux coups de soleil, qu’elles doivent être bien conscientes qu’il existe un lien génétique entre brûlures de la peau et cancer, et qu’il est indispensable de ne pas s’exposer inconsidérément et d’utiliser une protection solaire optimale.