Trouble du déficit de l'attention (TDA) : causes, symptômes, traitement
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Trouble du déficit de l'attention (TDA) : causes, symptômes, traitement
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Le trouble du déficit de l'attention (TDA) se manifeste par des difficultés à être attentif et à se concentrer. C’est une variante moins connue du TDAH, trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, un TDA sans H en somme.
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Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah)
© Getty Images
Le cerveau d’une personne souffrant de TDA fonctionne différemment. La différence se situe plus précisément dans la façon dont travaillent certains neurotransmetteurs et voies neuronales. Certaines zones du cerveau sont moins actives ou plus petites.
La dopamine, une substance chimique, joue ici un rôle. Elle transporte les signaux entre les nerfs du cerveau et a un impact sur les mouvements, l’humeur, l’attention, l’apprentissage et le
sommeil.
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Symptômes du TDA (enfants et adultes)
Parmi les symptômes possibles du TDA on trouve :
- Distraction
- Oublis fréquents au cours des occupations quotidiennes
- Difficulté à prêter attention aux détails et à écouter les autres
- Difficulté de concentration sur des tâches ou des activités
- Difficulté à suivre des instructions et à s’acquitter de ses obligations
- Difficulté à s’organiser ou à répartir son temps
- Tendance à reporter ou à éviter les tâches qui requièrent un long effort mental, comme le ménage ou des projets au travail
- Perte fréquente d’objets
- Hypersensibilité au bruit ou aux images
- Difficulté à entretenir des contacts sociaux
- Excellente perception spatiale et aptitude à réfléchir pour résoudre des problèmes
- Hyper concentration dans certains cas, avec perte de conscience de ce qui se passe autour de soi
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Vidéo - TDAH : le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité
Causes du TDA
On n’a pas encore réussi à déterminer la cause exacte du TDA (avec sous hyperactivité) mais on sait que certains facteurs jouent un rôle :
- Les gènes. Entre un tiers et la moitié des parents souffrant de TDA transmettent le trouble à leur enfant.
- Problèmes pendant la grossesse. Les prématurés, les bébés en sous-poids ou ceux dont la mère a eu une grossesse difficile sont plus exposés à un TDA, de même que les enfants qui souffrent d’une lésion au lobe frontal du cerveau, le lobe qui contrôle les impulsions et les émotions.
- Des études révèlent que les femmes enceintes qui boivent de l’alcool ou fument augmentent le risque que leur enfant développe un TDA. L’exposition au plomb, aux PCB ou aux pesticides pourrait aussi avoir un impact.
- Selon des chercheurs, certaines substances toxiques peuvent perturber le développement du cerveau, ce qui peut entraîner de l’hyperactivité, un comportement compulsif et des troubles de l’attention.
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Traitement
Le traitement du TDA est généralement une combinaison de psycho-éducation, de médicaments et de thérapie.
- La psycho-éducation et/ou guidance parentale vise à faire comprendre le trouble et à aider le patient (ou ses parents) à admettre ses limites. On peut aussi adapter le comportement et l’image que le patient a de lui-même.
- Les médicaments ne sont qu’un outil. Ils peuvent augmenter la concentration et le contrôle des impulsions pendant un certain temps mais ils ne sont pas dénués d’effets secondaires.
- La thérapie comportementale peut être utile pour acquérir de nouvelles compétence, apprendre à réagir différemment aux problèmes et à contrôler son impulsivité.
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Sources :
Dernière mise à jour: novembre 2022
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