AVC : gare aux longues journées de travail
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Les personnes qui travaillent beaucoup d’heures s’exposent à un risque nettement accru de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Cette étude a porté sur plusieurs centaines de milliers de travailleurs provenant des quatre coins du monde (Etats-Unis, Europe, Australie…). Une équipe de l’University College London a analysé les cas d’AVC en fonction des heures de travail hebdomadaires, et en tenant compte d’autres facteurs de risque comme l’abus d’alcool et l’inactivité physique.
Que dit le résultat ?
Par rapport à un rythme de 35 – 40 heures par semaine, le risque d’AVC est augmenté :
• de 10% entre 41 et 48 h
• de 27% entre 49 et 54 h
• de 33% à 55 h et au-delà
Le risque croît donc à un rythme linéaire et dans des proportions significatives. La santé cardiaque est aussi impactée, mais de manière moins nette semble-t-il. Ces seuils ne sont pas si exceptionnels que cela, puisqu’on estime par exemple qu’en France, près de 10% des travailleurs dépassent les 50 h hebdomadaires. Et d’ailleurs, nombreux sont ceux qui restent disponibles en dehors des « heures de bureau », ne fût-ce que parce qu’ils consultent régulièrement leurs e-mails professionnels, ce qui empêche une vraie coupure. Quand on commence à additionner, cela grimpe vite…
Voir aussi l'article : E-mails : et si on faisait une petite pause ?