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Si vous avez l'impression que tous les soldats de l'Armée Rouge défilent dans votre tête, que vous allez vous arracher les cheveux tant vous avez mal au crâne, que votre estomac semble peser une tonne après ce réveillon trop riche et trop arrosé, que faut-il faire ?
• Même si vous n'avez pas très faim, forcez-vous et avalez quelque chose : un thé léger (le café ne remet pas les idées en place...) ou une tisane avec quelques toasts grillés ou des tartines avec un peu de confiture ou du miel.
• Aérez les pièces et sortez vous oxygéner. Un peu d'exercice n’accélère pas l'élimination de l'alcool, mais permet au moins d'avoir l'esprit un peu plus clair.
• Armez-vous de patience ! Seul le temps permettra de faire baisser le taux d'alcoolémie, sachant que la capacité d'élimination varie d'un individu à l'autre.
• Même si la tentation est grande, évitez de lézarder sous la couette.
• Pendant la journée et le soir, alimentez-vous légèrement : un bouillon de légumes, quelques feuilles de fenouil cuites à l'eau, ou encore pour une tisane digestive d'artichaut. Sinon, un peu de riz nature avec quelques chicons cuits à l'eau ou des carottes, une viande maigre (volaille) ou un poisson cuit à la vapeur. Evitez les matières grasses ainsi que les boissons trop sucrées qui pourraient entraîner de la diarrhée. Idem pour les jus de fruits ou d'agrumes : l'estomac a déjà été suffisamment malmené, inutile d'augmenter encore davantage l'acidité qui y règne. Evitez également les plats en sauce, les mets à la crème, les sauces à base d'alcool, les sucreries, les pâtisseries et le chocolat.
• Si vous souffrez de maux de tête, privilégiez le paracétamol (maximum 3 g/jour chez l'adulte).
• Ne pas boire d'alcool, en particulier la trop classique « petite bière pour se retaper ». On ne soigne pas le mal par le mal...
• Prenez une douche aussi tiède que possible.
• En cas de fortes nausées, un anti-vomitif peut être indiqué.
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