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L’orgasme comme antidépresseur
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La libération d’ocytocine lors de l’orgasme féminin présenterait d’intéressantes propriétés contre la dépression.
Point de départ : dans le cas d’une dépression majeure résistante aux médicaments, la stimulation vagale peut présenter un intérêt. Cette technique consiste à implanter un stimulateur électrique sous la peau afin d’exciter le nerf vague (un nerf crânien). Or, explique le Dr Alain Cohen (Journal international de Médecine), des recherches ont montré que « les régions cérébrales excitées lors d’une stimulation vagale sont également activées lors d’orgasmes induits par autostimulation vaginale ». Par masturbation, donc. Ce phénomène serait lié à la libération d’ocytocine (une hormone cérébrale), à laquelle des essais sur l’homme et sur l’animal attribuent des effets antidépresseurs.
Les messieurs sont eux aussi concernés
Citant un article de l’un de ses confrères, le Dr Alain Cohen poursuit, en élargissant l'approche : « La stimulation vaginale et l’orgasme qu’elle induit peuvent représenter des facteurs importants pour maintenir un niveau d’humeur stable et assurer le bien-être psychologique des femmes ». Par conséquent, « l’évaluation de la qualité et du nombre de rapports sexuels doit constituer un élément important de tout bilan clinique d’un(e) patient(e) présentant des troubles de l’humeur ». On observera que le Dr Cohen évoque également les hommes. Par ailleurs, on connaît cette association entre dépression et baisse du désir sexuel, ce qui laisse craindre une sorte de cercle vicieux. Enfin, à titre préventif, chacun sait ce qu'il lui reste à faire...
[Source : Australian and New Zealand Journal of Psychiatry]