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Apnées du sommeil : la perte de poids, c’est la clé !
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Le syndrome d’apnées du sommeil affecte, dans une large majorité, des personnes en surpoids. Pour elles, maigrir est utile et nécessaire, avec un effet positif sur le long terme.
On estime qu’entre 60 et 70% des cas d’apnées du sommeil sont associés à une obésité, modérée à sévère. Il est donc logique de considérer qu’une perte de poids permettra d’atténuer l’ampleur du syndrome. Toutefois, ce bénéfice n’a été formellement démontré qu’assez récemment, et sur le court terme.
Les équipes qui ont conduit ces recherches ont donc entrepris d’évaluer l’effet positif de l’amaigrissement sur une plus longue durée, et il s’avère que le bienfait perdure.
L’une de ces études avait ainsi porté sur un groupe d’une centaine de patients obèses, souffrant d’apnées du sommeil, et soumis durant la phase initiale à un régime hypocalorique très sévère. En moyenne, la perte de poids a été de dix-huit kilos durant les deux premiers mois, et de douze kilos à l’échéance d’un an (les participants ont bénéficié d’une prise en charge pluridisciplinaire, intégrant notamment des réunions de groupe et des entretiens personnalisés). Au départ, l’indice moyen d’apnées-hypopnées (IAH) était de 36 événements par heure. Après la première phase, l’IAH a baissé de 21 événements/heure. Et après une année, la diminution moyenne s’établissait à 17 événements/heure. Dans un article publié par le « British Medical Journal », les spécialistes expliquent que le bénéfice de la perte de poids est d’autant plus manifeste que le syndrome d’apnées du sommeil était sévère ; et que les patients qui ont le plus maigri ont obtenu les meilleurs résultats. |