news Nous connaissons évidemment tous la trilogie blanc, rouge et rosé. Mais qu'en est-il du vin orange ? Tombé dans l'oubli, il revient sur le devant de la scène grâce à des vignerons passionnés. Que faut-il savoir ?
Pour réaliser ce vin orange, il s'agit en quelque sorte de mixer les techniques de vinification du vin blanc et du vin rouge.
• Pour le vin blanc, le vigneron presse directement le raisin tout juste vendangé. Le jus va alors fermenter sans contact avec la peau et les pépins du raisin.
• Pour le vin rouge, le jus va fermenter avec toutes les parties solides du raisin. C’est cette étape de macération qui donne au vin sa couleur et son tanin.
• Pour le vin orange, le vigneron laisse fermenter le moût non pressé d’un raisin qui sera choisi pour sa chair et sa peau blanche. C’est cette étape de macération qui donne au vin sa couleur orange grâce aux pigments présents dans les peaux, les pépins et les rafles. En raison de l’oxydation, le vin devient peu à peu ambré.
La macération d’un vin orange peut aller de quelques heures à quelques mois, et cette durée va influencer sa structure tanique.
Ce type de vin s'inspire de techniques de vinification ancestrales, remontant à plusieurs milliers d'années. Cette méthode a probablement vu le jour en Géorgie (le pays européen, pas l'Etat américain), où le vin orange est toujours fabriqué dans de grandes amphores et des jarres en terre cuite.
Ce vin orange se caractérise par beaucoup de fraîcheur et une faible acidité. Il sera servi frais comme un vin blanc ou un rosé. Il accompagne très bien le fromage, les fruits de mer et la volaille, sachant qu'il se marie avec de très nombreuses préparations. En bouche, il dégage des saveurs d'agrumes et des notes minérales caractéristiques du vin blanc, et une certaine puissance tanique propre au vin rouge.
Voir aussi l'article : Blanc ou rouge : quel vin avec le repas ?
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