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Cancer de la prostate, poids et exercice physique
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Une activité physique régulière, avec en parallèle un contrôle du poids, contribue à réduire de manière importante le risque de cancer de la prostate.
Cette équipe anglaise (université de Bristol) a réalisé une étude de très large envergure qui a regroupé quelque 200.000 personnes, souffrant ou non d’un cancer de la prostate (forme agressive pour 10% des patients). L’intention consistait à cerner les facteurs de risque - ou au contraire protecteurs -, non seulement en s’intéressant aux paramètres classiques, mais en plus en comparant certaines variations génétiques (ce qu’on appelle le polymorphisme nucléotidique).
Plusieurs dizaines de facteurs ont été examinés, et après analyse statistique, il s’avère que l’activité physique régulière s’inscrit comme l’élément protecteur le plus déterminant face au risque de cancer prostatique. Ainsi, entre ceux qui pratiquent le plus et le moins d’exercice, la différence de risque s’établit à 51%. L’indice de masse corporelle (IMC) intervient aussi, mais dans une moindre mesure, tout comme l’alimentation (en particulier le type de graisse, avec un avantage pour les acides gras mono-insaturés). L’équilibre du taux de fer dans le sang apparaît également dans l’analyse, tout comme la taille (les grands seraient plus affectés par la forme agressive du cancer de la prostate).
Les chercheurs indiquent que leurs observations doivent faire l’objet de travaux plus approfondis, pour certaines d’entre elles en tout cas. Ils retiennent à ce stade le rôle préventif important et apparemment incontestable de l’activité physique, couplée à la gestion d’un poids santé.