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Cancer du côlon : pourquoi le mode de vie est crucial
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Les prédispositions génétiques influencent le risque de cancer colorectal, mais agir sur le style de vie intervient de manière déterminante.
Le dépistage du cancer du côlon dans la population générale repose sur un critère majeur : l’âge. En Belgique, à partir de 50 ans, chacun est invité à réaliser un test périodique, soit par détection de sang dans les selles, soit par coloscopie (ou colonoscopie), en fonction de paramètres évalués par le médecin. L’âge est un indicateur important, mais pas suffisant. Une équipe espagnole (Institut catalan d’oncologie) a analysé le risque de développer un cancer colorectal en intégrant deux éléments : le mode de vie et la génétique. Quelque 4000 adultes (dont un tiers de patients souffrant d’un cancer du côlon) ont participé à ces recherches.
Que disent les résultats ? D’abord, que les antécédents familiaux de cancer colorectal augmentent considérablement le risque d’en souffrir à son tour. Ensuite, que certaines variations génétiques individuelles (ce qu’on appelle le polymorphisme nucléotidique – SNP) contribuent chacune à accroître un peu le risque, qui s’amplifie au fur et à mesure que ces variations s’accumulent. Cependant, l’impact génétique est nettement modulé par les facteurs associés au mode de vie, comme la consommation d’alcool, l’alimentation (dont les apports en viande, en fruits et en légumes), le poids, ainsi que l’activité physique.
Et après une analyse approfondie, les chercheurs estiment que « les facteurs environnementaux pèsent au moins autant, si pas davantage, que le score génétique, ce qui devrait inciter à viser un mode de vie plus sain ». Car si les caractéristiques génétiques ne sont pas modifiables, nos comportements le sont, tout en ajoutant que l’intérêt du dépistage n’est évidemment pas remis en question.
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