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Cancer du col : les facteurs de risque
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Les papillomavirus humains (HPV) sont la cause majeure de cancer du col de l'utérus, qui affecte les femmes à un âge relativement jeune. Le virus se transmet par voie sexuelle et certaines situations favorisent le développement de la maladie.
Même si la vaccination peut protéger contre le HPV, le dépistage du cancer du col par un frottis régulier (tous les deux ou trois ans à partir de l'âge de 21 ans) revêt une importance extrême : la réussite du traitement est intimement liée à la détection des lésions précancéreuses ou des atteintes cancéreuses à un stade précoce.
A défaut de protection (préservatif), tout rapport sexuel expose à un risque d'infection par le papillomavirus. Beaucoup de femmes sont dans ce cas (les premières expériences sexuelles sont à haut risque), mais cela ne signifie évidemment pas que toutes souffriront d'un cancer du col.
Certains facteurs augmentent la probabilité d'infection et celle de développer un cancer du col.
• Le tabagisme. Les composés toxiques du tabac fragilisent les parois utérines et ainsi favoriseraient l'infection par HPV, et dans un second temps le processus cancéreux.
• L'affaiblissement du système immunitaire, en raison d'une infection à VIH, de l'effet de certains médicaments..., avec alors une plus grande agressivité du cancer et une réponse plus faible au traitement.
• L'absence ou l'insuffisance de frottis périodiques, ce qui n'a pas permis de détecter les lésions précancéreuses.
• L'âge de l'infection par HPV : chez les jeunes adolescentes, le col est plus fragile face aux infections.
• La multiplication des partenaires, pour autant qu'il n'y ait pas eu de protection systématique, intervient comme un facteur de risque statistique : plus le nombre de situations à risque augmente, plus le danger d'infection croît lui aussi.
On ajoutera que la pilule contraceptive n'intervient que de manière marginale dans le risque (augmentation de moins de 1% par rapport aux femmes qui ne l'utilisent pas).