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Dépression : accoucher d’un garçon, c’est un risque
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Le fait de mettre au monde un garçon ou de connaître des complications pendant l’accouchement augmenterait sensiblement le risque de souffrir d’une dépression post partum (post natale).
Cette équipe britannique (University of Kent) rappelle d’abord qu’une série de travaux ont établi une association entre les symptômes dépressifs, et en particulier ceux de la dépression post partum, et un processus immunitaire inflammatoire. Ensuite, il a aussi été suggéré que la gestation d’un fœtus mâle, ainsi que les complications de l’accouchement, augmentaient le risque inflammatoire. Question : peut-on établir un lien entre tout cela ?
Les chercheurs ont suivi plusieurs centaines de femmes enceintes afin de le vérifier. Le résultat montre que le fait d’accoucher d’un garçon augmente de 79% le risque de souffrir d’une dépression post partum, alors que les complications de l’accouchement accroissent le risque de 174%. Les auteurs en déduisent que les mères dans l’un de ces cas devraient bénéficier d’une surveillance psychologique plus attentive.
Ils observent que le soutien psychologique dont pourraient - devraient - bénéficier ces femmes contribue à neutraliser le sur-risque de dépression. En fait, ajoutent les auteurs, « nos données mettent en évidence deux nouveaux facteurs de risque de dépression post partum qui peuvent être facilement évalués par les professionnels de la santé ».