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Pratiquer une activité physique à plusieurs est plus motivant que seul. Toutefois, certaines conditions doivent être réunies pour que tout se passe au mieux.
C’est ce que démontre cette expérience réalisée à l’université du Kansas, sur un groupe d’une centaine de personnes avec une condition physique variable. Il leur a été demandé de procéder à des exercices de musculation des abdominaux, soit isolément, soit en compagnie d’un partenaire qui était présenté comme d’un niveau supérieur, similaire ou inférieur. Un partenaire semi-virtuel, en fait, dans la mesure où il apparaissait sur une vidéo, en exprimant des encouragements fréquents ou très espacés. Les performances des participants – nombre de flexions avant d’atteindre le point de rupture et l’abandon - ont été évaluées dans différentes configurations.
Et que constate-t-on ? Que les meilleurs résultats sont obtenus lorsque le partenaire est un peu plus fort physiquement et qu’il donne des encouragements avec modération. Des commentaires incessants dans le style « Tu peux y arriver » ou « Allez, encore une petite dizaine » finissent par susciter un sentiment négatif, puisqu’ils sont alors perçus comme condescendants, arrogants. Le fait que le partenaire soit meilleur exerce un effet positif, stimulant : l’autre personnalise en quelque sorte les objectifs.
Ce que l’on peut retenir, c’est que même si l’intention est bonne, trop d’encouragements nuisent... aux encouragements.
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