Tatouages : comment réagissent les employeurs ?
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Le tatouage réduit les chances de trouver un emploi, mais ceci est moins vrai que par le passé. Tout dépend, en fait, du poste convoité et du motif du tattoo.
Cette enquête a été réalisée au Royaume-Uni, mais on peut considérer que ses enseignements dépassent ses frontières. Une équipe de l’université St Andrews a rencontré un panel représentatif de directeurs des ressources humaines (DRH) britanniques, âgés de 30 à 60 ans, émanant de secteurs d’activité très divers et directement impliqués dans le recrutement des membres du personnel. Ils ont eu à se prononcer sur leur perception des candidats affichant un tatouage (bien visible, forcément).
La toile d'araignée sur le cou
Premier point : la plupart des DRH sont préoccupés par « l’image » renvoyée par les tatouages auprès des autres employés et des clients de l’entreprise, qui pourrait ainsi en pâtir. Et qui dit préoccupation, dit (forte) hésitation à embaucher. Le motif et la localisation jouent un rôle majeur : par la force des choses, un tatouage anodin sur l’avant-bras ne sera pas considéré de la même manière que le dessin d’une toile d’araignée sur le cou. Les symboliques renvoyant à la mort, à la tristesse, à la violence, à la drogue ou à la sexualité sont particulièrement mal accueillies.
Ceci étant, il apparaît que le tatouage - pour autant, donc, qu’il réponde à certains critères de discrétion - est de mieux en mieux accepté, surtout par les jeunes DRH. Le conseil des auteurs, assez logique : selon la branche d’activité et la fonction dans lesquelles on souhaite s’engager, il vaut mieux bien réfléchir avant de pousser la porte d’un tatoueur. Et s’il est trop tard, mieux vaut faire en sorte d’exhiber le moins possible son tattoo lors de l’entretien d’embauche.
Dernière mise à jour: août 2015
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