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L’allaitement au sein, une arme contre la dépression
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Les femmes qui allaitent présentent un risque réduit de souffrir d’une dépression post-partum. Celles qui veulent mais ne peuvent pas sont les plus exposées.
La dépression post-natale, qui ne doit pas être confondue avec le baby blues, concerne environ 10% des mères et se développe dans les semaines (voire les mois) qui suivent l’accouchement. Ses conséquences peuvent être extrêmement sérieuses et d’ailleurs compromettre le lien relationnel avec l’enfant, dont le développement peut être perturbé.
Cette équipe britannique, regroupant des spécialistes de plusieurs universités, s’est penchée sur l’association entre la dépression post-partum et l’allaitement au sein. Quelque 14.000 mamans ont participé à cette étude. En ce qui concerne l’allaitement, il s’avère que 80% l’initient, 74% le poursuivent pendant plus d’une semaine, alors que 56% allaitent toujours après un mois (43% exclusivement). En ce qui concerne le lien avec la dépression, on retiendra trois éléments majeurs.
• L’intention d’allaiter au sein concrétisée par la possibilité de le faire comme on le souhaite s’accompagne d’un risque de dépression réduit de 42% deux mois après l’accouchement.
• L’allaitement au sein exclusif diminue encore davantage le risque (20%) après huit semaines.
• Le risque de dépression est le plus élevé chez les femmes qui voulaient allaiter mais qui n’ont pas pu le faire : la probabilité de souffrir de dépression est multipliée par 2,5.
Les chercheurs considèrent que ces résultats soulignent une fois encore combien il est important de soutenir et d’accompagner les mères afin qu’elles puissent allaiter dans les meilleures conditions, et d’accorder une attention toute particulière à l’évolution psychologique de celles qui n’y arrivent pas.