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Césarienne de confort : prudence, prudence…
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Les césariennes dites de confort ou de convenance, donc non justifiées médicalement, sont en augmentation. Mais elles ne vont pas sans risques immédiats et lors de la grossesse suivante.
Les naissances par césarienne représentent aujourd’hui, dans les pays occidentaux, environ 20 à 25% de l’ensemble des accouchements. Les césariennes de convenance occupent une place non négligeable. Trop, estiment de nombreux spécialistes, étant donné les risques pour la mère comme pour l’enfant. D’ailleurs, les dernières recommandations de la Haute autorité française de santé (HAS) indiquent que même en cas d’utérus cicatriciel, de naissance gémellaire ou d’une présentation par le siège, l’accouchement par voie basse doit être envisagé en première intention. Evidemment, cela va sans dire, lorsqu’une nécessité médicale la justifie, la césarienne s’imposera sans la moindre hésitation. Une récente étude a analysé des données concernant quelque 800.000 femmes primipares (premier accouchement), dont 20% ont mis leur enfant au monde par césarienne.
Le résultat montre que même s’il reste faible dans l’absolu, le risque de rencontrer des problèmes lors de la grossesse suivante augmente chez les mères qui ont accouché par césarienne par rapport aux voies basses. Les auteurs insistent lourdement sur le fait que la décision de procéder à une césarienne de confort doit être mûrement réfléchie, en raison des risques immédiats (pour le bébé et pour la maman…) et lors des grossesses ultérieures.