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Cerveau : l’effet immédiat des pics de pollution
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Lors d’un pic de pollution, les cas d’accident vasculaire cérébral (AVC) augmentent de manière significative.
« De nombreux travaux ont démontré des liens entre la pollution et le risque d’infarctus et de décès par insuffisance cardiaque », rappelle le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine). Mais qu’en est-il précisément de l’accident vasculaire cérébral ?
Une équipe écossaise (université d’Edimbourg) a croisé les résultats d’une centaine d’études portant au total sur quelque six millions d’AVC recensés dans une trentaine de pays. Les hospitalisations et les décès ont été analysés en fonction de l’exposition récente à la pollution gazeuse (monoxyde d’azote, dioxyde de soufre, dioxyde d’azote et ozone) et aux particules en suspension.
Que disent les résultats ? « La première observation est qu’il existe en effet un lien entre la pollution de l’air, à la fois gazeuse et par les particules, et les hospitalisations et les décès pour AVC, la plus forte étant retrouvée avec le dioxyde d’azote », indique le Dr Péluchon. « La force de l'association est en relation avec le moment de l’exposition : plus marquée le jour même, elle diminue progressivement ensuite. Elle persiste cependant plus longtemps après l’exposition aux particules fines ». Et donc, « on savait déjà que l’exposition à l’air pollué est responsable de plus de problèmes cardiaques et pulmonaires, il faudra désormais aussi prendre en compte le risque d’AVC ».