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Infections à pneumocoques : quels sont les risques ?
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Le pneumocoque est une bactérie à l’origine d’infections telles que l’otite ou la sinusite. Elle est également responsable d’infections plus graves comme la pneumonie, la méningite ou la septicémie.
Il existe plus de 90 souches de Streptococcus pneumoniae. Les infections à pneumocoques atteignent généralement leur pic en hiver et plus précisément en décembre et en janvier.
Quels sont les risques d’une infection à pneumocoques ? Qui sont les personnes les plus vulnérables à la bactérie ? Qui peut se faire vacciner ?
Les pneumocoques sont-ils dangereux ?
Les pneumocoques ne sont pas toujours dangereux. Ils peuvent être présents dans la sphère ORL sans causer de symptômes. Selon le site vaccination-info.be, 5 à 25% de la population serait porteuse de la bactérie sans être malade pour autant.
Néanmoins, une personne porteuse saine peut transmettre la bactérie en toussant, en éternuant, en postillonnant ou lors de baisers.
Chez d’autres personnes, le pneumocoque peut provoquer une infection non-invasive ou invasive.
Infections à pneumocoque non-invasives
Une infection pneumococcique non-invasive se manifeste notamment par des maladies respiratoires telles qu’une bronchite, d’une otite moyenne aiguë ou d’une sinusite.
Infections à pneumocoque invasives
Dans le cas des formes invasives, la bactérie peut provoquer une pneumonie, une méningite, une ostéomyélite (infection des os), une arthrite septique (infection d’une articulation) ou encore une septicémie (infection du sang généralisée).
Ces infections peuvent laisser des séquelles graves voire être mortelles.
Voir aussi l'article : Pneumonie : personnes à risque de complications et symptômes d’alerte
Qui sont les personnes les plus à risque ?
Les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont les plus exposées au risque d'infection par le pneumocoque. Cet affaiblissement du système immunitaire peut résulter d'un problème de santé grave, comme le VIH ou le diabète, ou de traitements médicaux qui fragilisent le système immunitaire (par exemple, la chimiothérapie).
Il existe d’autres groupes à risques :
- Les nourrissons de moins de deux ans
- Les adultes de plus de 65 ans
- Les fumeurs ou les personnes qui abusent de l’alcool
Voir aussi l'article : Comment renforcer le système immunitaire de votre enfant ?
Vaccination contre les pneumocoques
Les bébés et les très jeunes enfants peuvent se faire vacciner gratuitement contre les pneumocoques, la procédure faisant partie de leur schéma vaccinal.
Des études montrent que le vaccin réduit de moitié le risque d'infections invasives à pneumocoques chez les personnes âgées et celles qui font partie des groupes à risques. On conseille donc à ces personnes de se faire vacciner. Le vaccin contre les pneumocoques n’est pas remboursé dans ces cas.
Voir aussi l'article : Pneumocoque : qui doit se faire vacciner ?
Traitement des pneumocoques
Les infections à pneumocoques non-invasives sont généralement bénignes et guérissent d’elles-mêmes. En cas d’infection, on recommande de prendre du repos et de s’hydrater suffisamment. Vous pouvez prendre un antidouleur disponible sans prescription, comme le paracétamol, si vous en éprouvez le besoin.
Les formes plus invasives d'infections à pneumocoques seront traitées par des antibiotiques par le médecin, généralement à l'hôpital. Le patient n’est plus contagieux après deux jours d’antibiotiques. La plupart des personnes se rétablissent complètement d’une infection à pneumocoques mais parfois, certaines en gardent des séquelles, comme des problèmes pulmonaires ou cardiaques.
Voir aussi l'article : Méningite : quelle vaccination chez l'enfant ?