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Plaies : les asticots sont affamés… au début
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Les bénéfices de l’asticothérapie dans la cicatrisation des plaies sont connus de longue date. Une efficacité rapide, mais limitée dans le temps, indique cette étude.
Le traitement a été évalué dans le cadre d’un essai contrôlé, réalisé dans deux centres français, et dont rend compte le « Journal international de médecine » (JIM). Chez 119 patients, qui présentaient une plaie apparue dans un contexte d’insuffisance veineuse, l’application d’asticots a été comparée à des traitements conventionnels. Point de repère : la vitesse de détersion (un préalable indispensable à la cicatrisation, avec élimination des débris – tissus morts, sang coagulé… - qui encombrent la plaie).
Ainsi que l’explique le Dr Patrice Plantin, « cette étude montre clairement qu’il existe une accélération significative de la détersion au 8ème jour » dans le groupe traité par asticots, par rapport aux patients qui bénéficiaient d’une intervention manuelle classique. Toutefois, « cette différence s’estompe au cours des semaines suivantes ». On observera que l’asticothérapie a été bien tolérée, n’a pas été particulièrement douloureuse, ni effrayante, puisque les larves (de mouche verte) sont placées dans une sorte de pochette (80 par conditionnement) appliquée sur la plaie. Un renouvellement intervient environ deux fois par semaine. |
Ces recherches ont été publiées dans la revue « Archives of Dermatology ».