Bronchiolite : que faut-il surveiller de près ?
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La bronchiolite est une infection respiratoire virale assez fréquente chez le bébé et le tout jeune enfant. Il est important de surveiller certains signes de gravité.
Dans nos régions, la bronchiolite survient surtout par épidémie, entre novembre et février. L’évolution de la maladie est généralement favorable, dans un délai d’une à deux semaines. Les premiers symptômes sont de type nez bouché ou écoulement nasal, toux sèche et tenace, et une fièvre modérée (qui peut cependant s’accentuer).
Mais des signes de gravité peuvent se manifester, et il est important d’en surveiller l’apparition, puisqu’une hospitalisation peut alors s’avérer nécessaire : les difficultés respiratoires et les troubles de l’alimentation constituent deux paramètres révélateurs. Certains nourrissons sont plus à risque de développer une forme grave de bronchiolite : les bébés âgés de moins de 2 mois, les prématurés, les enfants de faible poids à la naissance, ceux souffrant d’une affection pulmonaire ou cardiaque chronique, ou d’un déficit immunitaire.
La revue médicale Prescrire observe : « Aucun médicament n’a fait preuve d’efficacité pour modifier l’évolution de la bronchiolite chez le nourrisson. Contre la fièvre, le paracétamol est le recours de premier choix ». La kinésithérapie respiratoire agit favorablement sur l’encombrement des bronches. Des mesures sont utiles pour prévenir la diffusion du virus : lavage des mains ; port d’un masque ou éloignement des personnes qui toussent ou qui éternuent ; en cas de quinte de toux ou d’éternuement en présence du bébé, bien se couvrir la bouche et le nez ; éliminer au fur et à mesure les produits de mouchage (mouchoir en papier…).