Echec de la FIV : l’adoption règle bien des problèmes
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L’adoption après des tentatives infructueuses de fécondation in vitro (FIV) assure aux parents un degré de bien-être psychologique particulièrement élevé.
Cette équipe de l’université de Göteborg (Suède) a évalué une série de paramètres de qualité de vie chez plusieurs milliers de couples, répartis en quatre groupes :
• échec de la FIV et pas d’enfant,
• échec de la FIV et adoption,
• FIV réussie,
• pas de problème d’infertilité et enfant.
Le résultat fait apparaître les scores de bien-être psychologique et de connexion sociale les plus élevés chez les parents qui ont adopté (depuis cinq ans, en moyenne), même par rapport à ceux qui ont eu « naturellement » leur enfant. D’évidence, la situation la plus défavorable a été observée en cas d’échec de la FIV et sans présence d’enfant.
Les auteurs vont jusqu’à suggérer qu’il serait peut-être opportun d’envisager concrètement l’adoption en cours de traitement de procréation médicalement assistée, alors que cette démarche n’est généralement considérée qu’après un échec perçu comme définitif.
[Source : Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica]