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Pertes de mémoire : un indicateur du risque d’AVC ?
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La sensation d’éprouver des pertes de mémoire pourrait constituer un signe précoce du risque d’accident vasculaire cérébral.
Avec l’âge qui avance, la mémoire a tendance à jouer quelques tours. On ne parle pas des problèmes sévères liés à une démence (comme la maladie d’Alzheimer), mais de capacités de mémorisation qui faiblissent. Ce que dit cette équipe néerlandaise (université de Rotterdam), c’est que dans certains cas, les plaintes subjectives concernant les trous de mémoire pourraient révéler un risque accru d’attaque cérébrale.
Les chercheurs ont suivi pendant une dizaine d'années quelque dix mille personnes âgées de plus de 55 ans. Des tests ont permis d’évaluer leurs fonctions cognitives, et elles ont auto-déclaré leurs pertes de mémoire (estimation subjective). Les cas d’AVC ont été recensés et le croisement des données a tenu compte d’une série de paramètres (âge, sexe, poids, tabagisme, hypertension, parcours professionnel, statut socio-économique…).
Le résultat montre que lorsque les trous de mémoire ont tendance à se répéter, le risque de souffrir d’un AVC augmente d’environ 20% par rapport à une personne qui déclare ne jamais présenter ce problème. Cela ne signifie pas – loin s’en faut - que l’association est systématique, mais dans certaines circonstances, ce signe pourrait constituer un indicateur appelant une exploration plus approfondie.
L’hypothèse, c’est que la réduction du flux sanguin irriguant le cerveau, prémices possibles d’un futur AVC, altère dans un premier temps certaines facultés cognitives, et en l’occurrence la mémoire.