- dossierMon nombril sent mauvais : pourquoi cette odeur et que faire ?
- dossierPourquoi bâillons-nous ?
- dossierQuand l’enfant doit-il se faire poser des drains dans les oreilles (diabolos) ?
- dossierDDM et DLC : quels aliments peut-on encore manger après la date de péremption ?
- dossierPeau sèche : conseils pour une douche ou un bain qui n’abîme pas la peau
L’oreiller, un incroyable nid à microbes
news
Des prélèvements réalisés en milieu hospitalier montrent que l’oreiller constitue un impressionnant réservoir de germes de tous ordres. Et ce qui vaut à l’hôpital s’applique aussi à la maison.
« Les gens mettent une taie d’oreiller propre en apparence, avec une odeur agréable et fraîche, mais en réalité, ils dorment sur un véritable nid à microbes. » Ces propos sont de ceux du Dr Art Tucker, attaché au St Bartholomew’s Hospital (Londres), qui a coordonné une expérience consistant à comparer l’état général des oreillers standards des différents services de cet hôpital, avec celui d’oreillers « high-tech ».
Et il apparaît, selon des résultats présentés dans le cadre d’un congrès sur les maladies infectieuses, qu’après deux ans d’utilisation, plus d’un tiers (!) du poids d’un oreiller classique est composé d’acariens vivants ou morts, d’excréments d’acariens, de peaux mortes, de bactéries et de virus !
Autrement dit, ces supports représentent des vecteurs majeurs de contamination microbienne. La literie – l’oreiller mais aussi le matelas - présente donc un risque élevé de contamination entre patients, insiste le Dr Tucker. A contrario, les oreillers « high-tech », fabriqués avec des matériaux et selon des processus spécifiques (fusion des bords, notamment), bénéficient d’un haut degré de salubrité.