Crise cardiaque et AVC : attention aux coups de colère
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Dans les deux heures qui suivent un accès de colère, la menace d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral augmente considérablement chez les personnes à risque.
Comme le rapporte Le Figaro, une équipe de l’université de Harvard a passé en revue toutes les études publiées depuis 1966 sur le lien entre les coups de colère et la survenue d’accidents cardiovasculaires. L’un des chercheurs explique : « Il n’y avait jamais eu d’évaluation systématique pour comparer les résultats de ces études ou pour vérifier si les risques étaient consistants et de même amplitude pour les différents accidents cardiovasculaires envisagés ».
Les résultats de cette méta-analyse confirment la réalité de l’association. « Toutes les études indiquent qu’il existe un risque plus élevé dans les deux heures qui suivent une explosion de colère », et en fonction de la fréquence et de l’intensité des accès de colère, cela peut aller jusqu’à un risque multiplié par cinq pour la crise cardiaque, par six pour la rupture d’anévrisme cérébral et par trois pour l’AVC ischémique (obstruction d’une artère cérébrale).
Evidemment, poursuit Le Figaro, beaucoup dépend de la fragilité de départ. Un jeune adulte en bonne santé, sportif et qui ne fume pas court infiniment moins de risques qu’un senior coronarien, qu’un patient dont l’hypertension est mal maîtrisée ou qu’un porteur de défibrillateur cardiaque. Ceci dit, pour ceux qui s’emportent facilement, il est plus qu’important d’apprendre à se contrôler.