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Les tendances suicidaires visibles dans le cerveau ?
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L’examen du corps calleux, une structure cruciale du cerveau, semble pouvoir fournir des indications sur les tendances suicidaires d’un individu, en tout cas au-delà d’un certain âge.
Le corps calleux, un faisceau de fibres nerveuses, connecte les deux hémisphères cérébraux, et joue un rôle fondamental dans la transmission d’informations entre ces deux entités. Une équipe de l’université de Montpellier a observé, en recourant à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), que la partie postérieure de cette structure était anormalement atrophiée chez les personnes âgées (65 ans et plus) qui avaient tenté de se suicider.
Ce constat a été posé après avoir examiné les dimensions du corps calleux d’un panel de 435 seniors, parmi lesquels vingt et un avaient tenté de se suicider, 180 souffraient de dépression, alors que 234 ne présentaient aucun de ces troubles. Une différence de taille du corps calleux très significative a été mise en évidence entre les personnes à tendance suicidaire et les autres.
Les chercheurs avancent l’hypothèse que l’atrophie du corps calleux perturberait considérablement la capacité de résolution des problèmes, et l’on sait que ce phénomène affecte les individus suicidaires.
Les auteurs concèdent qu’il est prématuré d’envisager de soumettre les plus de 65 ans à une IRM destinée à détecter ce problème et insistent avant tout sur l’attention à accorder à une série de signaux d’alerte, qu’il ne faut surtout pas mettre systématiquement sur le compte du « vieillissement ».