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La maison d'un fumeur, c'est comme une ville polluée
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La concentration de particules fines au domicile d’un fumeur est extrêmement élevée et l’exposition est équivalente à celle d’une ville très polluée.
Ces calculs ont été effectués par des spécialistes écossais (université d’Aberdeen), qui ont analysé les résultats de quatre études réalisées sur le sujet ces cinq dernières années. Elles avaient comparé le taux de particules fines (PM2,5) dans des habitations de fumeurs par rapport à celles de non-fumeurs. Ces particules en suspension sont considérées comme des facteurs de risque de troubles cardiovasculaires et pulmonaires.
Le résultat majeur de ces recherches montre que la concentration de particules fines dans une maison de fumeur est environ dix fois plus importante que chez un non-fumeur. Ce qui revient à dire que l’exposition est équivalente à celle que l’on trouve dans un environnement fortement pollué. En ramenant ces données à la quantité inhalée de particules fines, elle est sept fois supérieure lorsqu’on vit au domicile d’un fumeur.
L’élément positif, c’est que le fait d’arrêter de fumer permet (à moyen terme) de réduire de 70% les concentrations de PM2,5 liées au tabac. Il reste donc des résidus pendant une période relativement longue, mais la situation change néanmoins du tout au tout. Le conseil, à l’adresse des fumeurs et au regard des risques liés au tabagisme passif, consiste donc à ne pas fumer à la maison, et en particulier si des enfants y habitent.
Voir aussi l'article : Faut-il interdire de fumer partout, même à la maison ?