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L’hyperactivité, facteur de risque de violence conjugale
news Les violences conjugales, et plus largement entre « partenaires intimes » (les ex-conjoints, par exemple), représentent un réel problème de société. Des facteurs prédisposant ont été identifiés de longue date. Une équipe américaine en pointe un nouveau : le syndrome d’hyperactivité durant l’enfance.
Les facteurs de risque liés à la violence conjugale sont divers, et trouvent dans la plupart des cas leur origine dans l’enfance : antécédents personnels de maltraitance, témoin de violences domestiques (entre ses parents, en particulier), jeunesse marquée par des troubles du comportement et/ou une conduite antisociale, noyau familial confronté à difficultés socio-économiques majeures, violence et/ou sexualité hors normes banalisées dans la famille… Le spectre est dont large, et vient donc s’y greffer un nouvel élément : les antécédents de troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH). C’est qu’affirment en tout cas les auteurs de recherches sur le sujet, dont les résultats sont publiés par les Archives of General Psychiatry. Une équipe conduite par le Pr Xiangming Fang, attaché à l’East Carolina University. Le constat repose sur le suivi d’une cohorte de 11.000 adolescents, et ceci jusqu’à ce qu’ils deviennent de jeunes adultes. Et un lien entre TDAH et « violence intime » a donc été établi. Une relation qui n’est pas systématique, évidemment et heureusement, connaissant le nombre important d’enfants concernés par ce trouble. Il reste que le Pr Fang, cité par le Journal international de médecine, appelle à la mise en œuvre de « services et de stratégies thérapeutiques permettant de cibler spécifiquement cette lourde problématique de la violence entre familiers « et à « la promotion, chez les jeunes avec TDAH, des relations pacifiées entre partenaires ».